Etudier les déplacements des baleines à bosse dans leurs zones de reproduction

Pour ceux qui habitent Paris ou qui ont l'occasion d'y venir dans les prochains mois, prenez le temps d'aller à l'exposition  Baleinopolis, les  sociétés secrètes des cétacés  au palais de la Porte Dorée ! " Accompagnée des recherches et des témoignages de scientifiques renommés, l’exposition  Baleinopolis  permet de mieux comprendre ces extraordinaires mammifères et de mieux les protéger. Comment les cétacés s'organisent-ils pour vivre dans les océans ? Quels sont les effets des activités humaines sur ces espèces ? Leur survie est-elle menacée ?  Objets, vidéos, sons et dispositifs interactifs proposent un voyage aux portes d’un monde exceptionnel et souvent inaccessible. La scénographie, construite autour d’une île centrale, permet d’adopter directement le point de vue des cétacés se déplaçant au fond des océans. Baleinopolis  présente quatre espèces incontournables et inaccessibles qui nous font rêver depuis l’enfance : la baleine à bosse, le ca

La mission Miromen II ( Migration Routes of Megaptera novaeangliae) , mené par l'association Globice , démarre ce weekend à La Réunion.  Ce projet scientifique vise à déployer 15 balises   sur des baleines à bosse présentent sur les côtes réunionnaises  en fin de saison d'hivernage afin : - de compléter les connaissances sur des déplacements des baleines à bosse en zone d'hivernage suite à une première mission Miromen I  (dont les données sont utilisées dans mon projet) -  identifier les routes migratoires empruntées par ces animaux pour rejoindre l'Antarctique -  identifier les zones de nourrissage mal connu pour les populations du Sud Ouest de l'Océan d'Indien -    d ' expliquer  les variations inter-annuelles de fréquentation des baleines à La Réunion Amy Kennedy, qui est au Marine Mammal Laboratory où j'étais à Seattle (le bureau d'à côté !) sera la "tagueuse", celle qui pose les balises. Si vous souhaitez plus d

Le mois d'août se termine, c'est l'heure de la rentrée pour beaucoup.  C'est aussi pour moi le moment  de donner quelques nouvelles. Me voilà rentrée en France depuis mi-juillet et je suis de retour à l'Université de Jussieu (Paris) au  LOCEAN  (Laboratoire d'Océanographie et du Climat, Expérimentations et Approches Numériques) où je vais continuer mon projet. Cependant, tout tourne au ralenti en période estivale, ce qui se traduit par un grand nombre de bureaux et de pas-de-porte fermés. J'ai donc travaillé au ralenti moi aussi ! Pour rafraîchir les mémoires, le but de mon projet est de comparer les déplacements des baleines à bosse dans les différentes zones d'hivernage de l'Hémisphère Sud . Avons-nous des différences, des points communs dans l'utilisation de ces zones sachant quelles n'ont pas les même caractéristiques biogéographiques (structure géologique, topographie, circulation océaniques etc..) ? Où en est-on alors de ce

De bons retours pour cette première présentation sur les analyses en cours ! Le jeu de données est gros et très complexe ! Les objectifs sont ambitieux et les analyses vont demander du temps mais c'est ça la recherche !  Mercredi prochain, ce sera à mon tour de présenter le travail en cours sur mon projet.  Je partagerai ce séminaire avec Santiago, doctorant argentin, venu travailler avec Alex pendant 6 mois. Nous avons le même type de données et certaines méthodes d'analyse en commun, il est donc naturel de le faire ensemble.  Il y a quelques semaines de cela, nous avons déjà eu l'opportunité d'organiser un atelier de travail avec différents chercheurs du laboratoire, en particulier, des statisticiens et modélisateurs pour discuter de nos analyses. 

Une petite mise à jour du projet avec de nouvelles données qui viennent s'ajouter pour la population du Sud-Ouest de l'Océan Indien et la sous-population C1 (côte du Mozambique).  Les balises ont été déployées sur la côté Est de l'Afrique du Sud, qui est considéré  actuellement comme un corridor de migration pour les baleines à bosse du Sud-Ouest de l'Océan Indien, en particulier celles qui rejoignent les eaux du Mozambique.   Merci à Mduduzi Seakamela (Department of Environment, Forestry and Fisheries) pour l'apport de ces données d'Afrique du Sud. Voici la carte et la liste des collaborateurs actualisées : - Ouest Atlantique (Stock A): A. Andriolo, D. Danilewicz, A. Zerbini - (Instituto Aqualie) - Est Atlantique (Stock B) : F. Kershaw (Natural Resources Defense Council), H.C. Rosenbaum (Wildlife Conservation Society) -  Ouest Indien - Afrique du Sud (Stock C1): M. Seakamela (Department of Environment, Forestry and Fisheries) - Ouest Indi

J'ai eu le plaisir d'aller à l'école d'immersion française Montessori des Lilas ,  pour donner une conférence sur la pollution dans les océans cette semaine ! Nous avons parlé de pollution plastique (entre autres), chimique mais aussi sonore ! Les plus grands étaient très enthousiastes ! Même certains des plus petits pour qui c'était plus difficile à comprendre ont participé. Une très bonne question m'a d'ailleurs été posée : "Lorsque des scientifiques mettent des choses à l'eau est-ce-que cela est de la pollution ?!" ... Nous avons écouté des sons d'origine naturelle (baleines, crissement d'iceberg, tremblement de terre) mais aussi d'origine anthropique c'est-à-dire d'origine humaine (moteur de bateau, sonar) qui n'étaient pas toujours agréables à entendre... Un grand merci à l'école des Lilas,  Mme  Audrey, Mme Camille,  Mme Céline, Mme Jacqueline, Mme Madé et Mme Virginie pour le